LA JOURNÉE: Treize heures de bus. Pluie, nuages et même un petit orage en arrivant sur Québec. Le bus nous a permis de passer à l’intérieur de quelques petits villages que nous avions négligés lors de notre passage à vélo.

Fjord du Saguenay

Fjord du Saguenay

Tadoussac et le traversier

Tadoussac et le traversier

 

 

 

A Tadoussac le passage du Fjord avec le traversier nous offre l’occasion de nous dégourdir un peu les jambes.

 

 

 

La Malbaie

La Malbaie. Nous y étions passés en vélo au début de notre périple.

EN RÉSUMÉ: Ces trois semaines autour du Lac Saint-Jean et sur la Route des Baleines jusqu’à sa terminaison, Kegaska, nous a permis de rencontrer des différences climatologiques importantes.

Le tour du Lac Saint-Jean a été très agréable. Dommage que son littoral soit exclusivement privé. Il est pratiquement impossible de s’en approcher.

A partir de Tadoussac les villes et villages sont très éloignés les uns des autres ce qui, ajouté au climat plus rude implique des règles de vie différentes et plus difficiles. Exemple, le Centre de soins le plus proche de Kegaska est situé à Havre-Saint-Pierre distant de 150 kilomètres. Pour les interventions délicates il faut se rendre à Québec, soit 1000 kilomètres.

Logeant souvent dans des gîtes et petites auberges, les rencontres ont été très enrichissantes pour nous. La présence de forestiers, ouvriers des chantiers, pilotes d’hélicos nous ont permis d’apprendre beaucoup sur leur mode de vie, leurs passions, leurs contacts avec la faune (l’ours notamment), la cohabitation avec les autochtones (indiens) parfois délicate. Ces gens étaient bien sûr surpris de nous voir voyager à vélo et curieux de nos voyages précédents. Ces soirées resteront les meilleurs souvenirs de ce voyage car nous avons rencontré un relief exigeant et des paysages souvent monotones dus au fait de circuler des journées entières en forêt sur de longues lignes droites comportant des montées à fort pourcentage.

Nous souhaitions tenter l’expérience. Nous sommes ravis d’avoir été jusqu’à l’extrémité de la route 138 Est mais nous n’y retournerons pas … a vélo !