LA JOURNEE: Le rythme est pris – 7h00 dépôt des valises, 7h15 petit-déjeuner, 8h00 départ. Nous voyons notre blessée de la veille au petit-déjeuner. Elle retourne au Centre de soins pour les formalités de son retour en France.
Nous prenons la direction Est en longeant la côte Sud de l’Ile. Au kilomètre 54, à Tana Beru, charmant petit village côtier qui abrite l’un des principaux chantiers de construction navale de l’Ile, arrêt pour déguster un succulent poisson grillé.
Suivant des secrets transmis de père en fils depuis des générations, les artisans continuent à façonner l’une des plus ancienne flotte traditionnelle au monde. Sans plan pré-établi, ils assemblent savamment les planches avec des jointures a base d’écorce et de caoutchouc. La partie portante du bateau est en bois de fer, la partie supérieure et les aménagements intérieurs sont en tek (moins solide mais plus léger). Tous les 6 mois ces navires doivent être remis sur cales afin de revoir les jointures.
C’est à bord de ces Bugis que des navigateurs intrépides sillonnaient les mers au cours des siècles. Transportant ainsi les marchandises et denrées produites dans l’Archipel jusque vers les côtes d’Afrique et d’Australie. Des pratiques magiques sont destinées à garantir la solidité du bateau et la sécurité de la navigation …
Une petite averse est la bienvenue sur la fin du parcours. Toujours 35 degrés. La température nous est pénible à supporter pour nous qui sortons de l’hiver.