La journée : Une vingtaine de minutes pour descendre les bagages par le sentier de randonnée emprunté la veille (gare aux glissades). Après deux kilomètres « La Quijada Del Diablo » (Le menton du diable) soufflant en tempête nous stoppe brusquement à la sortie d’un virage. Certainement 125 à 150 km/h. Cela nous donne l’occasion d’exécuter des embardées et cabrioles non prévus au programme. Tous assis sur l’accotement à se demander quel sera notre futur. En ce mettant à deux par vélo nous finissons par nous sortir de ce guêpier avec de belles photos à la clé.

Routes de montagnes puis descente avec certains pourcentages très importants. Au cassé-croûte de midi car sera queues de langoustes (on se remonte le moral comme on peut).

Nous entrons dans une région peuplée d’autochtones. Ce sont des paysages de cultures, de bananes, de cacaoyers et d’élevage der bovins.

Nous sommes hébergés par la Communauté Autochtones Ngöbe Buglé dans des cabanes au confort assez spartiate. La Communauté se consacre à la culture des cacaoyers. Nous sommes conviés à la visite d’une plantation où toutes les explications nous sont données concernant cette culture. De retour au village la macération, le séchage et la torréfaction du cacao nous sont expliqués avec dégustation évidemment. Le dîner nous est servi par la Communauté.