LA JOURNÉE: Dès le départ, sous un beau soleil nous attaquons la montée de la côte de la Madeleine. Bien que réalisée par le versant réputé le plus facile cela monte tout de même sur plus de 10 kilomètres entrecoupés de quelques parties descendantes. Plongée sur Ste-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine dans la brume. Les masses d’air chaud du côté terre affrontent les masses d’air froid marin provocant ce phénomène atmosphérique. Nous passons sans cesse du soleil à la brume.

Pause-café chez le dépanneur du village puis nous filons sur un autre village au curieux nom de Manche-d’épée. La RN-132 emprunte alors le littoral et à notre agréable surprise le relief est plat. Chaque crique abrite son petit village de pêcheurs aux noms évocateurs. Gros-Morne, l’Anse-Pleureuse, St-Maxime-du-Mont-Louis, Mont-St-Pierre et ses falaises vertigineuses dominant la mer et permettant au niveau international la pratique du deltaplane et du parapente. Rivière-à-Claude, Ruisseau-à-Rebours et Marsoui ou nous dégustons une poutine. Avant Marsoui nous avons aperçu des baleines faisant leur plein de krills près de la côte. Vu également quelques couples de guillemots à miroir.

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Mont St-Pierre

Guillemot à miroir

Guillemot à miroir

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce sera ensuite la Martre, Cap-au-Renard, Ruisseau-à-Castor et nous arrivons à Ste-Anne-des-Monts ou nous souhaitons passer la nuit. Impossible car cette petite Cité organise la Fête du bois flotté et tous les hébergements sont complets. Nous poussons donc jusqu’à Cap-Chat, 15 kilomètres plus loin.

Dégustation de poutine

Dégustation de poutine

 

Au cours de mes séjours au Québec, j’ai toujours repoussé le moment de goûter au plat typique Québécois. Aujourd’hui c’est fait. Ce plat se nomme Vladimir. Pardon, Poutine … je suis distrait.

Vous dire que je me suis régalé serait mentir, c’est un peu lourd sur l’estomac et pas mal gras.

L’année prochaine je testerai un autre plat typique, le ragoût de pattes de cochon. Affaire à suivre.