Départ 7h15. 11 degrés (nous sommes à plus de 2000 mètres). J’assiste au départ sans y participer. J’ai promis il y a quelques jours que je reviendrais sur les dangers de la circulation en vélo dans la région.
En effet avant-hier j’ai été victime d’un accident qui aurait pu être tragique. Un autobus m’a accroché et traîné sur toute sa longueur (le bus en porte la marque sur toute la carrosserie). Le bus mis en cause a accepté sa responsabilité entière (il aurait dû respecter le 1,5 mètres légal). Ambulance, police, route bloquée, urgence (radio du coude et points de suture, vaccin, etc.). Je m’en tire très bien. Nous roulions à 4 en file indienne, j’étais en 3e position, Céline en 4e position était aux premières loges et a eu la frayeur de sa vie. Elle a assisté à l’accrochage et à ma chute. J’aurais pu passer sous les roues du bus. Un miracle aux dires des témoins notamment un policier en repos qui a décrit l’accident et a accrédité la responsabilité totale du chauffeur du bus. Coup de chapeau aux services d’urgence de l’hôpital. Le vélo est abîmé mais cela est secondaire.

REVENONS AU PÉRIPLE

Passage de deux tunnels magnifiques. La température remonte rapidement. A 8h30 il fait déjà 22 degrés. Tout le long de l’étape les paysages sont très changeants et très agréables à parcourir. La fin de la montée du dernier col est sévère (passages à 10%). Par chance nous avons vent arrière et franchissons allègrement le col au km 67 (altitude 2307 mètres).
Arrêt pique-nique pour le déjeuner. Les 30 derniers kilomètres sont effectués rapidement car en descente.
Céline, depuis ma blessure roule en compagnie de Evelyne et Jean-Luc.

Le bel oiseau a une aile blessée 

Passages des tunnels

Quels beaux paysages.

Km 67 col sans nom 2307 mètres.

Le vélo abîmé admire le paysage.

Escalante, notre ville étape